nouvelle
La Clarté sous la peau
dessins (2007) + poème (2006)
dessin 29.7 x 42 cm crayon sur papier x 10(parties) + poème
poème
La Clarté sous la peau
Eiji Suzue
Au matin, la langue
Du soleil des oisillons.
En longeant la mer douce
En plein printemps.
Ce qui a disparu
Est loin aussi du rivage des vagues
Qui s'approchent et s'éloignent.
En fixant vraiment les yeux
Sur le trajet après la mort.
L'attardement irrésolu
En chemin.
À vous, la main, précise,
Qui n'est pas attendue.
Est-ce que vous avez compté
Le nombre des papillons?
Qui voltigent sans nombre,
Dans cette saison.
Ce qui fait la navette,
Aussi ces pas
Serrant le vent du printemps?
À ce qui possède
La graine de la disparition,
Le midi clair.
Les bavardages doux
Se passent.
La mer du regard.
Vers le temps de devoir s'en aller
Qui mûrit à l'escale.
Ce qui se joue.
Le soleil des champs, la clarté sous la peau.
L'adhésivité du doigt
Qui met la perte.
Qui visite la porte
S'empilant.
La méthode plane
En l'air.
La fuite perdue,
Dont les funérailles
Doivent être célébrées,
En plus, celle-ci.
Le côté des pieds qui fond.
De la mémoire illusionnelle
Qui s'appelle la marche.
La pierre
Flotte et glisse,
Au joint.
L'urgence de la fin
Du côté du soleil.
L'expansion.
Le plumage colorié
De l'oiseau qui ne bat pas
Des ailes.
Aux yeux sans ciller.
Galerie Arnaud Lefebvre
Paris
Septembre 2006